Louyse Larie - Matin d'aquarelle

Mise en voix par Louyse elle-même

"Fleurs d'ivoire"
Aquarelle de Louyse Larie 

Matin d'aquarelle

En si beau jardin

 Où on y cultive le lien et le sonnet

Délicieusement ipaginés,

On y croise le chemin de facétie

D'une conteuse

On ne peut plus aTIPPIque !

Elle peint avec les mots,

Elle écrit avec les couleurs,

Elle parle avec le cœur !

Tandis qu'une barque mouillée

Du chagrin de l'eau

De mon lavis en sursis,

Se prélasse dans un lit de langueur,

Dame Tippi s'y glisse

Pour la faire renaître

De la fissure de l'abandon !

C'est ainsi que de l'interlude,

Elle visite d'une lueur feutrée

 Ma cahute bariolée,

Comme un feu de corolles !

  

Je laisse à deviner

Quelle agréable surprise,

Alors que sa plume entraînante

Se vêt d'un grain joueur,

Mis en jeu de tonalités

Et m'ouvrant une nouvelle fenêtre

De colliers de lumière,

Que celle que je voyais d'ordinaire

En ma vision décalée,

Enveloppée de l'ombre capricieuse

De l'humeur de ma palette !

Sur le pont des frissons,

La passerelle qui d'aventure

S'aligne loin du tracas, laisse entrevoir

Le pont du prélude !

Conteuse les caresse

 Tous de même manière !

On y célèbre les journées

 D'un patrimoine sublunaire,

De même que deux regards qui se lisent !

Il semble que leur langage,

S'il n'est plus apprivoisé,

Ne soit pas moins pensé !

L'un d'un message de Jan, de nature immanente,

L'autre clignant d'un Beau Regard,

Que muse effrontée ne tâche de farder !

Toujours est-il que d'un pas complice

Et d'un écho langoureux, tous deux alunissent

Grâce à l'empreinte patrimoniale, quelque peu Tippique !

Les maux s'en vont dès lors débarrassés

De tous leurs muets tourments !

Il se dit dans quelque endroit,

 Que l'ébauche d'un vent de rencontre

Mît à rude épreuve

La gomme qui lui résiste

Pour parer l'inventive de la lumière d'Éos,

Coiffée du limbe de l'aurore !

Et pour cause, terre ipaginative

Aurait parachevé

La couverture d'une atmosphère percée

D'une aube mutine,

Un matin auréolé

De lucarne d'échange !

Plût à la mythologie

Que de l'avoir conviée à son gré

Pour ouvrir son chemin au soleil revisité !

Tantôt entre le rire et la joie de vivre,

L'esquisse d'une imagination débordante

Alors résonne de son passage,

Tant il est vrai que pour être passée reine

En fait d'enjouement,

Tippi promène son univers

 Dans des sphères enchanteresses,

Dont l'une d'entre elles bigarrée

De fenêtres et de farces rebondissantes !

On y voit se dessiner des sourires enjoués

Au parfum de l'arpège

Pendant que guillerets personnages,

Des plus insolites,

Nés d'un crayon atypique

Et d'une saison rieuse,

Se révèlent friands d'espièglerie !

Sans nul doute que s'engouer

Pour leur accoucheuse

 Ne peut que nous ravir de l'effet produit !

De concert, c'est en mots de couleurs,

Que contes et récits édulcorés

Conversent de condors en tipis

Et que conteuse en joue commodément

Pour s'en aller conter

A nos oreilles sans compter, moyennant quoi

Harmonieuses consonances s'improvisent

 Force conjuguée

De toutes les façons combinées !

Bref, de quoi son lectorat combler

Car dépaysantes contrées,

Là voilà assurée de le convier !

Férue d'aventure et d'innovation,

Poétesse remplit sa besace irisée

De mille et une richesses ajoutées

De nuées en vallées !

Elle s'en attribue le grain le plus affiné,

Par la sonorité les aromatisant

À la sauce d'un savoureux berceau de l'inventivité !

C'est ainsi que multiples vases communicants

Se remplissent d'essences, tout à loisir,

Grâce à une myriade de touches !

Parmi elles, on remarque celle d'un portrait

  Tippiquement solaire !

Et tous ici, sommes d'avis

Qu'en aucune façon,

Le délire de nos plumes

Ne saurait se dispenser

 De son profil enchanteur !

Et ce, mains tendues

Génératrices d'ouverture,

Dame typée s'en va

Plus à six sourires qu'à deux,

De toutes les façons

Vers de nouveaux horizons,

Pour que centaure ne s'égaille

 Ni ne se rebiffe,

Pour calligramme exalter,

Pour subtilité et complicité

En broder perles d'embruns

Sur des textes ajourés

 D'un bouquet d'eucalyptus !

Je crains de mériter

Une faveur aussi belle,

D'une plume délicatement envolée

À la saveur de l'humour,

Au coloris de l'amitié, dès lors

Qu'à l'honneur de ce présent,

L'inspiration aiguisée

Très profondément fouillée

Se parsème de teintes en images,

Aussi généreuses que colorées

Les unes que les autres,

Car me voir dans cette vitrine circonstancielle

Et Dame y dépeignant allègrement ma patte

 À la teinture très bavarde,

Mon émotion s'en trouve érubescente,

Drapée d'un indicible sentiment !

À mon tour, clin d'oeil

Et très amical merci,

Je t'adresse ce jour

Du fond du cœur,

 Ainsi que fleurs d'ivoire

Cueillies ce matin d'aquarelle

sur mon semis de vers,

Pour ton superbe hommage

Fort joliment brossé,

Pour ta précieuse présence

D'un relief hors pair en ce lieu,

Pour être ce que tu es

Et pour avoir offert

Une seconde vie de lumière

 À mes peintures présentement exposées !

Texte et aquarelle protégés et déposés

Retrouvez Louyse Larie sur le site iPagination ici

UNE BOUGIE PLUS TARD !

Toujours le même plaisir à savourer mon cadeau

et en remerciement pour mon amie Si Galante Louyse

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